Journal de Dijon: La Plume d'Or
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asclepiade
Timide
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Messages : 8
Date d'inscription : 22/10/2010

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MessageSujet: ENTRETIENS ...   ENTRETIENS ... Icon_minitimeMar 26 Oct - 16:23

AVEC LE NOUVEL EVESQUE D'AUTUN : BaronSengir

Asclépiade s'était rendu au presbytère de Dijon pour avoir un entretien avec le curé de la Capitale. Il alla baiser l'anneau de l'Evesque en étant agenouillé puis dit les paroles rituelles :

Pax vobiscum, pater.

Bonjour mon Père ou plutôt devrais je dire Monseigneur BaronSengir,
merci de répondre aux questions de la Plume d’Or : le journal de Dijon.
Tout d’abord je tenais à vous féliciter pour votre nomination au poste d’Evesque d’Autun.


Je vous en prie. Et merci à vous.

La vie religieuse et vous:


Pourquoi avez vous choisi de devenir prestre? Quelles étaient vos motivations?

Après avoir été le fidèle diacre de l’abesse Zoélie, à Albi, celle-ci est devenue évesque de notre diocèse, et tout naturellement j’ai choisi d’en devenir le curé. J’avais toujours en moi cette volonté de servir l’Eglise, le Très Haut, que j’ai eu en commençant mon diaconat. Et j’ai décidé de poursuivre plus avant à servir l’Eglise en prononçant mes vœux.

Quel a été le chemin parcouru pour devenir Prestre? Ou avez vous été formé?

Après une jeunesse… disons tumultueuse, je me suis assagi et commencé à m’impliquer dans la vie de ma ville d’adoption. Nul curé pendant tout le temps où j’y ai vécu, et je me suis fait baptiser in extremis avant de quitter la région pour les nouvellement reconquises terres du Sud. En Guyenne, aucun guide spirituel non plus. Aussi, ayant soif de retrouver la foy et de servir l’Eglise, j’ai offert mon service en tant que diacre une fois arrivé en Toulouse. J’ai assisté et appris auprès de mon abbesse, tout en suivant en parallèle le séminaire religieux à l’archevesché de Lyon. Quelques mois plus tard, j’ai pris sa suite et suis devenu prestre aristotélicien.


Est ce que le rosle que vous vous faisiez et en accord avec ce que vous faites sur Dijon ?

Tout à fait ! J’ai été diacre puis curé d’Albi, en charge de la vie religieuse de ma paroisse, et ai été de mesme curé à Dijon. J’ai également été le bras droit de mon évesque, en tant que vicaire diocésain de Rodez, à Toulouse, puis d’Autun, en Bourgogne. Je connais mon travail, c’est le moins que l’on puisse dire. Et depuis peu, me voilà le nouvel évesque.

Quelles sont les avantages et les inconvénients d’une telle fonction?

Estre le successeur des apostres de Christos, se faire appeler Monseigneur, avoir un diocèse sous sa responsabilité… Mais cela s’accompagne aussi de nombreuses tasches à remplir, notamment le remplissage des cures vides. Je risque d’avoir les nuits courtes.

Comment conciliez vous vos fonctions temporelles puisque vous estes membre du conseil municipal et votre rôle de curé?

Contrairement à d’autres, j’estime que le clerc doit se mesler de la vie de la cité, comme le prosnait Aristote, et ne pas rester cantonné à son église. Aussi, depuis toujours, j’allie mes fonctions spirituelles et temporelles. Si j’ai été anobli seigneur de Mazères par exemple, c’était en récompense de mon travail en tant que procureur et vice-comte de Toulouse plusieurs mandats de suite. Il faut toujours trouver le temps pour les deux volets. Ne pas oublier l’Eglise et ne faire que de la politique. Ne pas se réfugier dans un monastère loin de toute vie publique.

La vie religieuse et Dijon


Quel est le rosle du prestre dans nostre Capitale?

Comme toutes les cités, celle de diffuser la foy aristotélicienne le plus possible. De lutter contre l’hérésie, mais surtout contre l’acédie et les autres péchés. Du fait d’estre en capitale, j’ai estimé en tant que prestre qu’il fallait faire de Dijon un phare de l’aristotélisme en Bourgogne. Une équipe paroissiale au complet, active, de l’implication dans la vie de Dijon, …

Mis à part les cérémonies religieuses, que fait le Prestre?

La messe dominicale, la diffusion de la foy auprès des paroissiens, la confession des pénitents, la tenue des pastorales, la mise à jour des registres, l’enseignement aux fidèles des faits religieux… De par sa fonction et ses actes, il devient un pilier de la vie locale.

Avez-vous été bien intégré dans la vie municipale?

Tout à fait. Une bonne ambiance, une volonté partagée par tous d’aider Dijon et les dijonnais…

Comment qualifierez-vous le niveau de foy des Dijonnais ? Sont ils fervents aristotéliciens ou pas? Si non, avez vous des idées pour atteindre ce stade optimal?

Difficile à dire. Je suis content du niveau de foy moyen, me rappelant avec désespoir de ce que j’ai connu dans le Sud. Par contre, je trouve que la rigueur n’est pas encore chose que les dijonnais mettent en œuvre. L’on peut avoir semaine où la messe est suivie par nombre de dijonnais, la suivante se retrouver à contempler des bancs vides. Le dijonnais est croyant mais trop enclin à l’acédie, oubliant la messe ou préférant paresser en taverne.

Y a t il des cérémonies particulières prévues pour les prochaines semaines au niveau local?

Rien pour le moment. L’on pourra songer d’ici un temps à une grande cérémonie réunissant le clergé du diocèse pour célébrer mon nouveau poste.

Quel est la place de Dijon dans l’Evêché d’Autun ?

Autun, la ville, est le siège historique du diocèse. Mais Dijon étant capitale de la grande Bourgogne, je la vois aussi un peu comme la capitale du diocèse. Elle n’a rien de plus que les autres, dans les faits, juste une place particulière à mes yeux. Il est à noter, hormis Moulins, que comme Autun, les autres villes du Diocèse sont proches et accessibles en une journée.

Cette nomination va t elle avoir des conséquences pour Dijon? Si oui lesquelles?

Une grande ! Les dijonnais perdent leur bel et blond curé… Mais ils récupèrent un bel et blond évesque ! Hormis m’appeler Monseigneur à la place de mon Père, les dijonnais ne verront grand changement. Je m’occuperai toujours des messes avec mes diacres, accueillerai les paroissiens…

Pour conclure, avez-vous un mot à adresser à nos lecteurs ?

Que la messe ne doit pas estre fréquentée uniquement lorsque l’on cherche à obtenir cérémonie ! Au vu de la piètre affluence à l’église, je déclare que plus aucune cérémonie ne sera effectuée jusqu’à nouvel ordre. Cet état de fait changera quand la messe dominicale sera à nouveau chose importante pour les dijonnais, spécialement ceux en attente de baptesme et de mariage. Autrement, gardez-vous de la Beste sans nom et que le Très Haut vous bénisse !

A la fin de l'entretien, il le remercia chaleureusement et sortit du presbytère...
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